Made In France Première Vision Avril 2025

March 27, 2025

Les rencontres du Made in France

Mercredi 27 et jeudi 28 mars 2024 au Carreau du Temple, 4 tables rondes seront proposées dans le cadre du salon Made in France Première Vision : les Rencontres du Made in France, en partenariat avec l’Institut Français de la Mode. Ce cycle de conférences sera inauguré par Monsieur Nicolas Houzé, Président du Comité Stratégique de Filière Mode & Luxe.

Au programme : un état des lieux de la problématique du « fabriqué en France » et des réflexions partagées sur les grands sujets d’actualité. On s’interrogera notamment sur les conditions d’une poursuite de la dynamique du « Made in France » et sur les obstacles qui peuvent se présenter en cours de route, mais aussi sur des sujets plus techniques, comme l’affichage environnemental et les avancées concrètes de l’intelligence artificielle.



Depuis 2008 (crise des subprimes), on a pris conscience de la nécessité de stopper la désindustrialisation puis de progressivement réindustrialiser le pays, une conviction collective que la pandémie de Covid en 2020 a considérablement renforcée. On est loin d’une idée qui avait fini par s’ancrer dans les esprits, celle d’une France transformée en société de services, n’ayant plus besoin d’usines. Cet imaginaire n’existe plus. 

Les ateliers de maroquinerie qui ouvrent régulièrement en France aident à faire ce constat très simple : il est mieux de créer des centaines d’emplois « que d’avoir dix hectares d’entrepôts avec deux personnes dedans », comme le disait récemment le maire d’une commune de l’Allier choisi par Vuitton pour un de ses ateliers (Saint-Pourçain-sur-Sioule, 5 200 habitants). 

Au-delà du « Made in France » qui permet aux grandes maisons d’exporter des produits de luxe partout dans le monde, quelles sont les perspectives permettant de consolider, dans la consommation de mode, les circuits courts, la proximité, le fait-main ? 

Dans un contexte d’inflation et de crise du pouvoir d’achat, l’équation « 100% Made in France » n’est pas facile à résoudre mais elle mérite que tous les efforts soient engagés pour répondre aux efforts de dizaines d’entreprises engagées partout en France. Il s’agit de réfléchir aux moyens, mais aussi aux obstacles qui se présentent, en vue de constituer les briques d’un écosystème vertueux et pérenne, à toutes les étapes de la chaîne de valeur (tissage, confection, teinture, filature…), et de confirmer ce constat de Gildas Minvielle (directeur de l’Observatoire économique de l’IFM) : « le milieu de gamme n’est pas condamné, il y a notamment de la place pour des marques qui fabriqueront en France ».

27 mars28 mars
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